Les infections urinaires
Les infections urinaires, leurs soins relèvent-ils des « Pompiers » (médecine allopathique) ou des « Jardiniers » (médecine alternative)? Doit-on vivre, lorsqu’on a souffert d’une cystite soignée par des antibiotiques, dans la crainte d’une récidive, s’en remettant au bon ou au mauvais sort?
Ici nous allons plonger encore plus profondément dans la notion de « jardin », car au cœur même de l’intestin est une flore constituée de 100,000 milliards de bactéries réparties en 500 espèces différentes. Celles-ci n’étant toutefois pas des plantes, la communauté scientifique leur a donné une autre appellation, soit celle de « microbiote intestinale ». Une infection urinaire est toujours en lien avec la qualité de la flore intestinale, celle-ci permettant, dans le meilleur des cas, d’empêcher la multiplication excessive de la bactérie escheridia coli qui a tendance, lorsqu’elle se comporte en envahisseur intestinal, à faire une migration vers la vessie, causant ainsi une infection. Les probiotiques adhèrent aussi aux muqueuses du système urinaire afin de les protéger. On pourra également les insérer sous forme d’ovule dans le vagin, toujours en prévention, afin d’aider les femmes qui ont tendance à faire une infection urinaire suite aux relations sexuelles. Lorsqu’une cystite se manifeste et que des douleurs, brûlures et saignements l’accompagnent, le traitement relève des Pompiers (médecine allopathique) mais par la suite, les Jardiniers (médecine alternative) verront à prévenir les récidives. Ce travail de terrain que fera le(la) naturopathe est d’une grande utilité et fera toute la différence, car souvenons-nous qu’une utilisation fréquente d’antibiotiques s’accompagne toujours d’une fragilisation du microbiote intestinal, du risque de développement de la multi-résistance des bactéries face aux antibiotiques et de l’augmentation du potentiel de cancérisation. Un grand travail se fera donc avec divers « aliments-remèdes » tels que la canneberge, l’ail, l’oignon et le poireau, incluant aussi les fines herbes protectrices : origan, marjolaine, sarriette, graines de céleri. Les aliments favorisant le rétablissement du pH urinaire neutre et ceux qui renforcent le système immunitaire ne seront évidement pas laissés pour compte. Les plantes telles que la busserole sauvage (uva-ursi), la racine de sumac aromatique, le millefeuille, la verge d’or, l’avoine fleurie, l’écorce et la feuille de peuplier sauvage aideront grandement à prévenir l’irritation et l’infection de la vessie. Qu’on se le dise!
À venir dans le prochain article : les maladies de peau, une affaire de Pompiers (médecine allopathique) ou de Jardiniers (médecine alternative)?
Johanne Verdon, ND.A.
Membre de l’ANAQ
Comité médiatique
Ici nous allons plonger encore plus profondément dans la notion de « jardin », car au cœur même de l’intestin est une flore constituée de 100,000 milliards de bactéries réparties en 500 espèces différentes. Celles-ci n’étant toutefois pas des plantes, la communauté scientifique leur a donné une autre appellation, soit celle de « microbiote intestinale ». Une infection urinaire est toujours en lien avec la qualité de la flore intestinale, celle-ci permettant, dans le meilleur des cas, d’empêcher la multiplication excessive de la bactérie escheridia coli qui a tendance, lorsqu’elle se comporte en envahisseur intestinal, à faire une migration vers la vessie, causant ainsi une infection. Les probiotiques adhèrent aussi aux muqueuses du système urinaire afin de les protéger. On pourra également les insérer sous forme d’ovule dans le vagin, toujours en prévention, afin d’aider les femmes qui ont tendance à faire une infection urinaire suite aux relations sexuelles. Lorsqu’une cystite se manifeste et que des douleurs, brûlures et saignements l’accompagnent, le traitement relève des Pompiers (médecine allopathique) mais par la suite, les Jardiniers (médecine alternative) verront à prévenir les récidives. Ce travail de terrain que fera le(la) naturopathe est d’une grande utilité et fera toute la différence, car souvenons-nous qu’une utilisation fréquente d’antibiotiques s’accompagne toujours d’une fragilisation du microbiote intestinal, du risque de développement de la multi-résistance des bactéries face aux antibiotiques et de l’augmentation du potentiel de cancérisation. Un grand travail se fera donc avec divers « aliments-remèdes » tels que la canneberge, l’ail, l’oignon et le poireau, incluant aussi les fines herbes protectrices : origan, marjolaine, sarriette, graines de céleri. Les aliments favorisant le rétablissement du pH urinaire neutre et ceux qui renforcent le système immunitaire ne seront évidement pas laissés pour compte. Les plantes telles que la busserole sauvage (uva-ursi), la racine de sumac aromatique, le millefeuille, la verge d’or, l’avoine fleurie, l’écorce et la feuille de peuplier sauvage aideront grandement à prévenir l’irritation et l’infection de la vessie. Qu’on se le dise!
À venir dans le prochain article : les maladies de peau, une affaire de Pompiers (médecine allopathique) ou de Jardiniers (médecine alternative)?
Johanne Verdon, ND.A.
Membre de l’ANAQ
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